Covid-19 : Symptômes, contact tracing, tests, les délais de reprise d’activité
Le Conseil national de l’Ordre propose un point sur les différentes situations qui s’appliquent aujourd’hui pour le praticien et l’équipe dentaire. L’Ordre rappelle par ailleurs que c’est toujours la version 3 du Guide soignant, parue le 16 juillet dernier, qui s’applique aujourd’hui.
Cas n° 1 : Symptômes évocateurs de Covid-19
Dans ce cas, il y a, selon le terme consacré, « éviction professionnelle », et cela jusqu’au résultat du test RT-PCR. Si besoin, en cas de doute diagnostique ou d’intensité des symptômes, il faut se faire évaluer par son médecin traitant (ou médecin du travail pour les assistantes).
Test négatif
Si les symptômes ont disparu, le professionnel reprend son activité. Si les symptômes sont toujours présents, et si aucune consultation n’a eu lieu à ce stade, il faut consulter et faire un deuxième test RT-PCR avec éviction professionnelle jusqu’au résultat du test. En cas de test négatif, une évaluation est faite par le médecin traitant pour un diagnostic et la reprise du travail.
Test positif
Qu’il s’agisse du premier test RT-PCR ou du second, évoqués ci-dessus, il y a évidemment éviction professionnelle. Pour la reprise d’activité professionnelle, il existe deux cas d’espèce : les professionnels à risque et les professionnels non à risque de développer une forme grave de la maladie
- Pour les professionnels non à risque : la reprise pourra avoir lieu à partir du 8e jour après le début des symptômes ET au moins 48 heures sans fièvre ni dyspnée pour les formes symptomatiques. À partir du 8e jour après le test RTPCR pour les formes asymptomatiques. Cette reprise s’effectuera avec des mesures barrières renforcées* pendant 7 jours.
- Pour les professionnels à risque de développer une forme grave de la maladie*, la reprise pourra avoir lieu à partir du 10e jour après le début des symptômes ET au moins 48 heures sans fièvre ni dyspnée pour les formes symptomatiques. À partir du 10e jour après le test RT-PCR pour les formes asymptomatiques. Cette reprise se fera avec des mesures barrières renforcées* pendant 14 jours.
Cas n° 2 : Pas de symptôme, test positif par RT-PCR hors du cadre du contact tracing
Dans cette situation, c’est le cas décrit ci-dessus (test positif ) qui s’applique.
Cas n° 3 : Pas de symptôme, mais identifié contact dans le cadre du contact tracing (cadre privé ou professionnel.
Dans le cadre professionnel, rappelons que les gestes barrière doivent être appliqués par l’équipe soignante dès l’entrée dans le cabinet. Les contacts non protégés entre collègues sont à proscrire.) C’est ce cadre du contact tracing qui fait l’objet d’une réévaluation, notamment la conduite à tenir et les délais préalables à la reprise d’activité après un test positif ou négatif. Dès qu’une actualisation sera actée, le Conseil national en informera immédiatement les praticiens via son site Internet, les réseaux, et La Lettre. En attendant, ce sont les recommandations telles que décrites dans le Guide soignant version 3 au 16 juillet (pp. 10 et 11) qui s’appliquent.
Rappelons enfin que, s’agissant du patient Covid positif, dès lors qu’il est pris en charge avec les EPI recommandés, celui-ci n’est pas un contact à risque et n’impose aucune mesure spécifique. Insistons aussi sur le fait que le Guide soignant dans sa version 3 datée du 16 juillet continue de s’appliquer plus que jamais. A part une éventuelle actualisation liée au cas n° 3 décrit ci-dessus, aucune nouvelle version n’est programmée à ce jour.
Ces actualités peuvent vous intéresser
- Lire la suite
Lancement de la campagne de sensibilisation sur les violences envers les professionnels de santé
Ce mardi 19 décembre 2023, Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la… - Lire la suite
Pratiques alternatives en santé : quel cadre ?
L’intérêt grandissant des Français pour les « pratiques alternatives » est une réalité, certes encore mal mesurée. - Lire la suite
La face cachée de la désertification
Plus de 30% des Français vivent dans un désert médical, selon un rapport du Sénat paru en 2022.